Aux fins que vous ne trouviez pas ma démarche déplacée, il convient d'abord que je me présente : je suis un AET (59-Au-66-Aix-68), soit 9 ans de boîte. Je suis adhérent direct à l'association depuis toujours ; j'avais été membre du Conseil d'Administration à l'époque où c'était le Général Dessendre qui était Président ; j'avais (en 1985) reconstitué la section de Besançon qui n'existait plus. Je n'ai pas pu demeurer au CA du fait de mes fonctions qui m'ont porté, sans préavis, dans bien des lieux ; mais je me suis rapproché des sections là où j'étais en poste. Voilà donc un vieil AET, porteur des valeurs de l'association. Dois-je ajouter, qu'originaire d'une famille nombreuse et pauvre, je dois ce que je suis modestement exclusivement à nos écoles… A la retraite et n'étant plus assujetti à l'obligation de réserve, je me suis lâché pour écrire un livre drôle. J'ai ainsi récemment publié un ouvrage dont le titre est "Ce n'est pas Roméo et Juliette, puisque c'est Albert et Augustine". Ce livre est un livre qui permet de rire et nous en avons bien besoin en cette période d'inquiétude et de morosité ! Les éléments joints permettent de se faire une idée sur la nature du bouquin qui n'engage pas à la tristesse. Beaucoup de ceux qui l'ont lu me le confirment par mail et il en est même qui me demande une suite… Via la revue des AET, j'avais proposé de livre en question. Dans un 1^er temps, il a été effectué une erreur sur l'auteur (il y a plus d'un âne qui s'appelle Martin !) et dans le même temps, la revue a bel et bien omis le fait que je ristournais 1 € par livre à l'association. Cet euro est loin d'être l'euro symbolique car il représente un tiers de mes droits d'auteur. J'ai demandé une rectification ; celle-ci a contenu la même erreur d'homonymie. Du coup et devant la défaillance du bureau parisien, je viens directement vers vous et c'est votre section, en fonction des commandes qu'elle me fera qui bénéficiera de la ristourne. Votre trésorier appréciera, même s'il s'agit d'une somme modeste. Le mieux est, à l'évidence, d'effectuer une commande groupée (au sein de la section, voire avec d'autres partenaires locaux) car pour une commande de 10 ouvrages, j'offre les frais de port. On peut difficilement faire mieux ! Pour être clair, les acheteurs me payent le livre au prix prévu ; ce ne sont pas eux qui bénéficient de la ristourne ; c'est moi qui, ensuite, adresse le chèque correspondant à la section. De plus, pour les sections qui le désirent, j'établis des factures conformes portant mon numéro de SIRET. Ce sera toujours le cas si une collectivité ou une entreprise effectue une commande. Vous voyez que nous serions dans une opération "gagnant-gagnant" car je suis persuadé que vos adhérents apprécieraient mon bouquin pour lequel je garantis le rire. Vous constatez que plus vous me passez de livres, plus votre section gagne d'argent. En formant des souhaits pour que ces propositions vous intéressent. Très cordialement AET et, puisqu’il est encore temps, bonne année à tous les membres de vos sections. Claude Martin

Ce n'est pas Roméo et Juliette

puisque c'est Albert et Augustine

par Claude MARTIN, sous-préfet honoraire

Ce n'est pas William Shakespeare puisque c'est Claude Martin !

Ce n'est pas Stéphen Liégeard puisque c'est Claude Martin !

M. Liégeard, sous-préfet de Carpentras, a été le modèle pris par Alphonse Daudet pour écrire la nouvelle bien connue : "le sous-préfet aux champs". Claude Martin est ce sous-préfet qui entend réhabiliter son prédécesseur en étant l'auteur de cet ouvrage.

Après plusieurs décennies au contact de toutes sortes de gens, il présente une série de personnages pittoresques. Il n'en est pas à mon coup d'essai, et a bien noté que, face à la morosité actuelle et à l'inquiétude de nombreuses personnes, il fallait d'urgence proposer un médicament réconfortant : faire rire le lecteur et manier l'humour à la louche. Que trouve-t-on à la devanture des libraires ? Que des affaires tristes, des biographies, des essais ; en un mot, rien de marrant, ou si peu !

Voilà ce qui l'a motivé et ce qui a rendu sa plume alerte. De ce fait, l'ouvrage ne peut que surprendre ! Comment un haut fonctionnaire peut-il écrire de telles choses ? Son lointain collègue faisait des vers. C'est bien de la prose qu'il fait…

L'amour, peu probable, entre les deux héros est la ligne conductrice de ce livre. Albert et Augustine arriveront-ils à leurs buts ? Leurs objectifs semblant, à priori, bien différents.

Le lecteur se retrouvera dans une histoire absolument loufoque et pleine de rebondissements. Albert exerce un métier indéfinissable alors qu'Augustine, jeune femme un peu forte et vivant avec sa mère, dont le passé est trouble, cherche à se marier à tous prix. Ils vont traverser, ensemble ou séparément, des aventures invraisemblables peuplées de personnages de toutes natures, bien représentatifs, collectivement, de notre société. Un certain nombre de tranches de vie dans lesquelles de nombreux lecteurs sauront s'y retrouver…

Ainsi, verra-t-on la vie d'un commissariat et le pittoresque de sa salle de dégrisement ; ainsi fera-t-on un extraordinaire séjour à l'hôpital, lieu bien connu de l'auteur, mais vu avec son humour si particulier ; ainsi, nous ferons la queue devant un cinéma en compagnie d'une foule pittoresque ; ainsi, visiterons-nous une laverie automatique et le lecteur verra, alors, d'un autre œil ce type de commerce !

Rares sont les chapitres de cet ouvrage qui permettent de souffler et le rire est de mise à chaque page. Le tout, exploit de l'auteur, sans moquerie et, pour ce qui concerne les personnages, avec une réalité telle qu'on pourrait facilement reconnaitre son voisin.

C'est l'intrigue qui est aussi folle qu'inattendue ; avec des "flashbacks" (comme disent les cinéastes) surprenants.

Il peut arriver qu'un jeu de mot ou qu'une contrepèterie soit disposé ça ou là ; cela ne gâche rien. Il peut arriver que le langage de tel héros soit un peu fleuri ; cela appartient à l'aspect folklorique du livre.

Toujours est-il que l'ouvrage porte à la joie et fait bien oublier la morosité dans laquelle nous vivons. C'est bien là l'essentiel !

Fallait-il une imagination sans bornes pour ficeler une telle farce ! Les personnes qui connaissent Claude Martin se sont toujours demandé si c'était du lard ou du cochon… Elles auront la réponse dans ce livre qui ne pourra que les étonner. Quant à ceux qui ne le connaissent pas, ils découvriront un témoin de notre société, un langage particulier et des situations inimaginables ; tout ce qu'il faut pour se marrer.

Le résultat est un beau livre, peaufiné et imprimé avec soin avec des caractères parfaitement lisibles et une mise en page recherchée. Plus de 280 pages de rire et de décontraction garantis.