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23 septembre 2012

Ci-dessous : la couverture du premier "cahier de l''Ecole militaire préparatoire des Andelys".


Autour d'une exposition réalisée par des collégiens et des enseignants du collège Rosa Parks, ce cahier est accompagné de témoignages d'élèves et d'enseignants du collège.
Un très beau résultat d'un travail collectif de transmission de mémoire.
Son acquisition pour 15 euros, frais de port inclus, nous sera d'un grand soutien pour réaliser le prochain qui devra paraître en septembre 2013.
Il aura pour thème le monument aux morts et la rue des enfants de troupe et ses immeubles. 
 
A commander à Jacques Massiat
1A rue de la côte verte   27910 Perriers sur Andelle    aetjm27@gmail.com
Jacques MASSIAT : Président Section AET Eure Les Andelysaetjm@orange.fr
Tél.: 02 32 48 19 66     Port.: 06 74 25 16 24 

4 commentaires:

  1. Je confirme la grande qualité de ce "Cahier" !
    Les panneaux de l'expo sont une mine !
    merci à tous.

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  2. Commentaire de Bernard Daubigny : Bonjour Jacques,
    Bien reçu aujourd’hui le cahier, la poste à fait très vite.
    Je viens de le feuilleter et je retrouve avec plaisir des photos qui me parlent...
    Celle du gymnase décoré en Gare Saint Lazare pour le bal de fin d’année (un grand moment) avec cette affiche “ Ne manquez plus le train, portez des bretelles!), il y avait aussi en tête de quai un train pour “Fouzy-sur-le tarin”.
    Quant à la photo du “Merlan” dont j’avais oublié le parcours, je crois me souvenir qu’elle avait été prise par surprise au moment précis ou il avait fini les cotés et qu’il allait commencer le dessus, nous étions passés discrètement devant la fenêtre ouverte à plusieurs reprises pour prendre le cliché au bon moment.
    Bref un beau cahier dans lequel je vais me plonger.
    Bernard DAUBIGNY

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  3. Les souvenirs contenus dans le cahier sont exacts mais ne parlent pas du sadisme de certains chefs ( les appelés qui nous surveillaient ).
    Je me souviens en particulier en classe de quatrième d'un certain Bessières qui donnait à choisir entre une punition et une paire de gifles assénées avec force alors que l'on devait garder les mains dans le dos.En fait on choisissait tous les gifles plutôt que les jours de privation de vacances.
    Heureusement d'autres plus humains ont laissé de bons souvenirs.Il est vrai qu'ils étaient en première ligne et remplaçaient les parents au cours des longs trimestres passés à l'école.
    En tous les cas félicitations aux auteurs de ce cahier qui reflète bien notre vie commune.
    Jean Paul LEPERS LA 55-62 AIX 62-63

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  4. J'adhère au jugement de Jean-Paul Lepers sur le sadisme de "certains chefs,les appelés qui nous surveillaient". Effectivement, nous devions les appeler "chef" car ils étaient considérés comme des "éducateurs". Si certains méritaient ce titre (comme Michel Salagnac, chef des 6M1, en 1957/1958) d'autres auraient du être ailleurs que dans une EMP. Je pense à un certain Andraud, séminariste et exempté d'Algérie (relation de cause à effet?)et que j'eus donc à subir pendant deux longues années scolaires. Il ne pouvait pas me sacquer,et m'alignait à chaque fois qu'il le pouvait; c'est avec délectation qu'il me fit sauter un T.H., en 4eme, et je n'eus pas le prix,cette année là, pour cette raison,comme l'écrivit le commandant sur mon bulletin trimestriel. Voiçi le genre d'agissement qu'avait cet "éducateur" haineux: un certain soir, pour cause d'insolence à son égard, il m'assignat, dés l'extinction des feux(22H)et donc dans le noir absolu, une revue de détails (chacun se souvient de quoi il s'agit)tout ce qui se trouvait dans notre petite armoire individuelle fut soumis, avec l'agencement rigoureux tel que nous devions le faire lors des inspections réglementaires,à une présentation sur mon lit... et , au gré de son humeur, avec un délai, plus ou moins long, histoire de corser le jeu sadique. Dés que je voyais le faisceau de sa lampe torche se diriger vers moi, je me figeais au garde à vous et attendais le verdict... la couvrante volait avec tout le barda que j'y avais méticuleusement rangé: " tu recommences" A minuit, il me fit la proposition suivante "On continue jusqu'à minuit, ou je balance ton matelas par la fenêtre" (merçi d'apprécier le "on"!) Mon lit était effectivement prés d'une fenêtre , du côté du cinoche et juste ...sous la soute à charbon(au niveau des classes de 5éme, milieu de la Cie B) Il pleuvait, dans le silence et le noir, j'ai fait le tour du bâtiment, ai escaladé l'obstacle, tiré mon matelas et suis remonté, difficilement, à l'étage avec mon fardeau et mon cafard. "Le commandant ne se promenait pas au clair de lune" et lorsque je me suis enfin couché, j'ai pensé, en pleurant "à ma mère, qui m'aime bien et qui m'attend chez nous.." J"avais 13 ans 1/2. Je n'ai rien oublié et toujours pas pardonné.
    Michel Dufils L.A. 57/62

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