"Le 14 août en traversant la France par les petites routes nous avons découvert un monument similaire au mont Mouchet ainsi que le musée de la résistance j’ai pris quelques photos ... AmicalE menT"
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12 octobre 2018
05 septembre 2018
décès de Bernard Dupas (LA46/51) Article de Michel Dufils
Notre camarade et ami Bernard
DUPAS nous a quitté mercredi 29 août 2018
était un fidèle parmi les fidèles de la famille des AET, « …j’ai adhéré en 1951 avec seulement une interruption de 2 ans quand j’étais en Indochine…d’Algérie, j’ai fait un chèque pour la maison AET » m’écrivait-il, il y a quelque temps. Son parcours de vie militaire, décrit avec précision et romantisme, dans le livre livre « Enfants de Troupe de l’E.M.P. des Andelys » (*), en témoigne aussi : « sous l’uniforme, j’ai toujours porté mon insigne d’AET… ». Son attachement à la cause AET, il le traduira en action : 38 ans trésorier- secrétaire et vice-président de la section des Côtes d’Armor. (15 ans président de l’UNC des Côtes d’Armor) Je l’avais rencontré en 2012 alors qu’il venait visiter, avec son épouse, notre Ecole… « c’est la dernière fois que je viens, à mon âge, 350 kms, ça commence à faire long » m’avait-il dit, alors que nous faisions connaissance, mais nous avons continué à correspondre car Bernard s’intéressait à la vie de notre section des Andelys, accompagnant toujours ses dons généreux d’un mot de sympathie « vous avez de sacrés talents dans ce bureau et à la section,… je vous embrasse fraternellement » . Toujours attentif à ce que nous entreprenions , il était réjoui de notre dernière action commémorant la mémoire des Oubliés de 14/18 , « je vous souhaite la réussite pour la cérémonie, je serai avec vous par la pensée… et j’attends, avec impatience, le C.R. et les photos dans le prochain journal » et ému de la carte que nous lui avions adressé à cette occasion (ainsi qu’ à tous ceux qui n’avaient pu venir pour cause de maladie) « je remercie Danièle Massiat pour son initiative , je suis touché par cette sympathie et l’amitié que vous me témoignez, je garde un bon souvenir de votre équipe active et dévouée , merci à tous, je vous embrasse » . C’était son avant dernier message. Sa santé était préoccupante depuis plusieurs mois mais Bernard se battait courageusement « revenant d’un nouveau séjour à l’hôpital où j’ai été retapé pour me permettre de participer au repas de famille pour fêter nos …Noces de Diamant ! » La Fidélité, une valeur chevillée au cœur de Bernard ! Le 28 août, Christine, sa fille cadette m’écrivait « notre père a été hospitalisé et son état s’est dégradé, ma sœur ainée et moi-même restons avec lui cette nuit…nous savons, d’ores et déjà qu’il n’y a plus d’espoir… » Bernard nous a quittés mercredi 29 août. « Si tu passes par Perros , viens me voir, on fera un repas breton … » Merci Bernard, Merci pout tout ; Kenavo ! Michel Dufils
Ps : (*) lire et relire son
émouvant témoignage dans le livre « Enfants de Troupe de l’E.M.P. des
Andelys » de Robert Faivre, Ed2A éditeur
13 août 2018
Message de Joel Bidault : Rendez vous les 5,6 et 7 Juin 2019 ... L'AVEYRON vous connaissez ?
"2005 ! 2019 ! Trop long pour des copains qui ont tant de souvenirs en commun à partager ...
Et si deux jours ensemble nous permettaient de faire revivre dans la bonne humeur, la mémoire des moments de camaraderie passés AUX ANDELYS.....
C'est l'idée que nous vous proposons pour les 5,6 et 7 Juin 2019...le temps de la réflexion!!!
L'AVEYRON vous connaissez? Pourquoi l'Aveyron?
Un site exceptionnel peu connu où tout concourt à nous accueillr dans de très bonnes conditions.
(Sur place:76 chambres, restauration, loisirs pétanque et baby foot-piscine chauffée 28°)
Le tout dans l'écrin du vignoble de Marcillac: Nous vous encourageons à voir le site.
Il serait souhaitable que nous ayons votre décision dès que possible, le site étant souvent pris d'assaut, très prisé.En pièces jointes liste non limitative des copains susceptibles d'être parmi nous. Si certains disposent des coordonnées que nous n'avons pas, merci de bien vouloir nous les transmettre. (il en manque beaucoup....si vous pouviez compléter....)
Nous pensons à Bernard (dit Perrine) qui dispose de ressources....
Avec toutes nos amitiés Joël et jacques (Narcisse)
PJ: SLC (audio), Programme, Devis et Liste AET à compléter et à renvoyer
Joël BIDAULT
06 août 2018
04 juillet 2018
27 juin 2018
Article de Jean Pierre Bariller (LA(57/63) à propos de la gare de Gaillon ..
> Salut Bernard,
> Ton article , avec le discours de Gentil me ramène à un souvenir moins drôle.
>
> Arrivés en convoi par les camions du 1er Train de Dupleix (Perms de Noël 1961), on était rassemblés par sections sur le parking de la gare, ayant reçu l'ordre formel de ne pas sortir des rangs...
> Je me suis alors faufilé jusqu'au Bar-Tabac pour acheter des choses utiles pour passer agréablement le temps dans le train (Clopes etc..).
> Quand je suis revenu, progressant comme à l'aller au travers des colonnes de section, je me suis fait harponner par un sous-officier de l'encadrement! Il m'a rappelé l'interdiction de sortir des rangs. Je lui ai répondu qu'étant en permission, j'avais bien le droit à un peu de liberté... Puis je me suis éclipsé rapidement.
>
> Au moment où je montais dans la train, une main m'a saisi au col du manteau. C'était le sous-officier qui m'avait auparavant interpellé sur la place.
> Il me dit "c'est toi qui n'était pas d'accord, tout à l'heure?". J'ai été franc, je lui ai dit "oui"! Je n'aurais pas dû, mais à 15 ans on devient rebelle...
>
> J'ai été ramené à l'école où j'ai passé le réveillon de Noël avec d'autres punis ou sans famille d'accueil... Nous avons eu un repas amélioré avec les moineaux tirés à la carabine, dans le quartier, et cuisinés par le sergent-chef (de la Légion) CARABELIOS...>
> Ce n'est que le lendemain de Noël que l'on m'a remis dans le train!>> Amitiés>
> JP Bariller
> Ton article , avec le discours de Gentil me ramène à un souvenir moins drôle.
>
> Arrivés en convoi par les camions du 1er Train de Dupleix (Perms de Noël 1961), on était rassemblés par sections sur le parking de la gare, ayant reçu l'ordre formel de ne pas sortir des rangs...
> Je me suis alors faufilé jusqu'au Bar-Tabac pour acheter des choses utiles pour passer agréablement le temps dans le train (Clopes etc..).
> Quand je suis revenu, progressant comme à l'aller au travers des colonnes de section, je me suis fait harponner par un sous-officier de l'encadrement! Il m'a rappelé l'interdiction de sortir des rangs. Je lui ai répondu qu'étant en permission, j'avais bien le droit à un peu de liberté... Puis je me suis éclipsé rapidement.
>
> Au moment où je montais dans la train, une main m'a saisi au col du manteau. C'était le sous-officier qui m'avait auparavant interpellé sur la place.
> Il me dit "c'est toi qui n'était pas d'accord, tout à l'heure?". J'ai été franc, je lui ai dit "oui"! Je n'aurais pas dû, mais à 15 ans on devient rebelle...
>
> J'ai été ramené à l'école où j'ai passé le réveillon de Noël avec d'autres punis ou sans famille d'accueil... Nous avons eu un repas amélioré avec les moineaux tirés à la carabine, dans le quartier, et cuisinés par le sergent-chef (de la Légion) CARABELIOS...>
> Ce n'est que le lendemain de Noël que l'on m'a remis dans le train!>> Amitiés>
> JP Bariller
25 juin 2018
8 juin 2018 : Discours d'Antoine Gentil (LA 58/63) à la gare de Gaillon ...
Les Andelys
Le 8 juin 2018
Monsieur
le Président,
Chers
Amis,
C’eut
été cette année l’âge de notre école,
Si
une décision aussi sentencieuse que regrettable, n’avait dans l’emportement de
l’année 68, mis fin à son existence par dissolution, comme on punit un régiment.
Notre
dynamique secrétaire, Patrick ROHRBEIN
et notre cher, très cher Trésorier qui compte
beaucoup pour nous, Michel DUFILS, auxquels il faut bien sûr associer quelques
professeurs émérites du collège ROSA PARKS et du lycée JEAN MOULIN, leurs
directeur et proviseur.
***
Se
souvenir, ce n’est pas ringard, comme le proclament sans vergogne quelques
esprits faussement progressistes ;
Ce
n’est pas non plus succomber à une nostalgie maladive (l’incontournable
« c’était mieux avant »), pas
plus que se complaire dans la tristesse,
C’est
laisser venir à nous avec bonheur des images, des moments, des évènements du
passé qui nous réjouissent.
Et
c’est bien dans cet esprit que nous nous sommes rassemblés aujourd’hui et
jusqu’à demain, pour faire maintenant mémoire de notre passage dans cet endroit.
Je
veux dire : La
gare de GAILLON – AUBEVOYE
GAILLON
– AUBEVOYE
Une
dualité historique et pour nous une dualité de circonstances
Celles
d’ici et celles d’en face
Je
commencerai pour mieux l’achever par celles d’en face
A la
fin de la 2ème guerre mondiale, notre école repliée provisoirement à
BEZIERS, à l’ombre des allées Paul Riquet, génial concepteur du Canal du Midi,
retrouve ses pénates et se réinstalle dans ses murs.
La
guerre avait fait ses basses œuvres, plus de pont plus de gare.
Il a
fallu faire du provisoire pour faire en sorte que les élèves de l’EMP puissent
partir en « perm ».
C’est
ainsi que la gare de GAILLON – AUBEVOYE est devenue le symbole des vacances,
des retrouvailles avec nos familles mais aussi, et à l’inverse, du retour à la
compagnie et des retrouvailles avec l’encadrement et le travail scolaire.
Alors,
alors Monsieur PEPY
Vous
auriez pu, vous auriez dû étancher notre soif de reconnaissance, répondre
favorablement à notre souhait, à notre légitime aspiration de laisser une trace
du passage entre 1945 et 1968, deux dates historiques par ailleurs, de plus de
70.000 élèves de l’EMP des Andelys.
C’est
plus que dommage et dommageable !
Vous
auriez de surcroit appris des choses d’importance, à savoir :
Que
nous n’arrivions pas dans votre gare comme des voyageurs ordinaires
Parce
qu’avant de monter dans votre train, à l’époque encore à vapeur mais qui
roulait et osait même arriver à l’heure, nous avions usé de force cirage et
mirror pour nous présenter au guichet dans le plus bel état.
Vous
auriez appris :
Que
nous avions, la veille, perçu notre viatique : 1 ou 2 francs (très
anciens), un sandwich ou deux suivant les km à parcourir, un peu de lait
concentré, quelques morceaux de chocolat, une ou deux pates de fruit, une
orange.
Qu’après
une revue de détail pour s’assurer de la perfection de la tenue, on grimpait,
sourire aux lèves dans les cars et camions que nous avions vu la veille ou tôt
le matin, remonter l’allée centrale.
C’était
donc bien vrai, on allait partir en perm,
Tous
ensemble…
Tous
ensemble ou presque.
Il y
avait toujours un André Goutal pour ramasser un ou deux « pains »
faute d’avoir accepté de marcher à la baguette.
Nous
étions un peu triste pour lui. Mais lui était goguenard – car c’était un
rebelle l’André.
Son
destin révolutionnaire était écrit……..
Il est
devenu commissaire divisionnaire.
Au bout
du compte nous étions d’abord joyeux.
Rien
ne pouvait altérer cette allégresse,
Ni le
mélange du parfum de l’orange précocement épluchée par certains et des effluves
du carburant du GMC, à vous donner la nausée,
Ni
l’annonce faite par les plus grands que le pont provisoire, que nous devions
franchir avant d’arriver à la gare salvatrice, risquait à tout moment de
s’écrouler ; il est vrai que le bruit du passage des roues de nos
véhicules sur les planches disjointes pouvaient effrayer.
En
réalité la joie de partir en vacances effaçait tous ces aléas.
On
s’en allait, Monsieur le Président, vers Saint-Lazare, qui à l’époque, Monsieur
le Président, n’était pas paralysé.
Vous
auriez encore appris :
Qu’on
irait au Cinéac en attendant l’heure de la correspondance, ou flânerait aux
alentours,
Le
béret glissé sous l’épaulette bravant tous les interdits, les plus grands
feraient un détour par le passage de Budapest et s’en vanteraient.
Voilà
Monsieur le Président ce que vous auriez pu apprendre et bien d’autres choses
encore.
Vous
ne l’avez pas voulu alors pourtant que vous clamez qu’avec la SNCF, tout est
possible,
Sauf
de nous accorder cette petite faveur de pouvoir apposer une petite plaque
discrète, mais ô combien symbolique pour nous, même pas sur la façade, mais sur
le mur pignon de cette gare mythique.
Décidément
la SNCF déraille.
Vous
nous avez , sous un prétexte fallacieux, privé du domaine public.
Grâce
à vous, Monsieur Mustafa DOGAN, grâce à vous, qui êtes désormais l’ami des AET,
qui nous avez donné l’hospitalité et le bonheur d’organiser chez vous cette
cérémonie festive et amicale qui nous tenait tant à cœur.
Vous
resterez dans le notre et nous ne vous en remercierons jamais assez.
Chers
Camarades, je vous propose avant que les hautes autorités ne dévoilent cette
plaque « mémorial », d’envoyer à l’adresse de notre hôte… un triple
Hip Hip Hip Hourrah suivi d’une minute d’applaudissements. Je
vous remercie.
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Juil.59 : Parc d'attraction de Ry où nous sommes tous allés. Devant le chateau on voit le "Chausson " de l'école et...
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20 mn de souvenirs avec nos camarades du Mans ! Merci à l'auteur. Cliquer ICI. Ci-dessous : 1967















